vendredi 15 novembre 2013

Mes cher(e)s petit(e)s prodiges d'économie,

La séance de ce matin a été mouvementée! Vos mines parfois découragées et dégoûtées de tous ces calculs me hantent et me font culpabiliser ^^ De plus, j'ai vu que pendant les TPE, certains revenaient sur leurs graphiques et hum... comment dire? Ben les courbes n'avaient pas DU TOUT la tête qu'elles devaient avoir... Vous savez, les courbes de coûts qui (comme vous les avez parfaitement intégrées puisqu'elles sont sur la fiche distribuée!) doivent être d'abord décroissantes, puis croissantes, la courbe de coût marginal coupant celle de coût moyen en son minimum... (cf page 397 partie 5).

Alors voilà ce que je vais faire pour vous, en espérant que vous jouerez le jeu... Je vous poste le tableau que vous avez du trouver avec les formules. Je vous demande de le refaire chez vous, avec éventuellement la correction sous les yeux mais le but est que vous compreniez et que vous arriviez en cours en étant "opé" la dessus pour qu'enfin, nous parlions le même langage! =) Ensuite, une fois que vous aurez le tableau, le graphique vient tout seul donc à vous de le faire et de l'imprimer ou de me l'envoyer.

Lundi, nous prendrons le temps de corriger et d'en discuter puis je vous rendrez les interrogations.
Mardi, en TD, nous reviendrons sur toutes ces courbes et tous ces calculs histoire que vous deveniez des pros...
Jeudi vous serez donc évalué la dessus.

Bon week-end !


mercredi 13 novembre 2013

Le power point sur la loi des rendements décroissants du capital. Cliquez ici.
Bon travail...
Re,
Voilà la correction du doc2 p 63 question 3. Relisez ça au calme en regardant bien le graphique et s'il y a des questions, n'hésitez pas à les poser en cours.


3. À partir d’un certain seuil de production (ou d’une certaine quantité de facteurs utilisée), la productivité marginale du travail devient décroissante (on dit aussi rendements factoriels décroissants).
Graphiquement, cela s’observe quand la productivité marginale (= chaque unité de facteur travail supplémentaire utilisée) devient inférieure à la productivité moyenne du travail, ou dit autrement, quand chaque travailleur supplémentaire procure une quantité de production de plus en plus petite
 (ou décroissante). Ici, jusqu’au troisième homme, la productivité marginale est croissante et logiquement supérieure à la productivité moyenne. Ensuite elle devient décroissante et logiquement inférieure à la productivité moyenne. C’est la loi des rendements décroissants, qui rapporte les hausses de quantités produites aux variations d’un facteur de production donné nécessaire à cette production. En général, on retient le facteur travail, car à court terme c’est le facteur dont les quantités varient le plus facilement (le facteur capital étant plus fixe, moins mobile). Les rendements factoriels sont décroissants quand les quantités produites augmentent moins vite que les quantités de ce facteur supplémentaires mises en œuvre. Cette hypothèse est au cœur de la théorie classique et néoclassique.