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L’entreprise,
pour maximiser ses bénéfices, doit mettre en œuvre ce que l’on appelle la
coopération.
Ce
processus est l’action de participer et de collaborer à une action commune. Les
salariés de l’entreprise en question coopèrent sous deux formes
différentes :
-
la
coopération volontaire : les salariés collaborent par plaisir, intérêts,
dans un but commun. Ils peuvent être motivés par les projets de l’entreprise ou
dans l’espoir d’en retirer un gain (primes par exemple). Ils adhèrent donc à
l’esprit d’équipe.
-
La
coopération involontaire : imposée par le contrat de travail qui fixe
l’ensemble des devoirs des salariés. Cette collaboration permet aux individus
de s’organiser pour présenter collectivement leurs revendications auprès de
l’employeur.
Il
existe trois types d’action du salarié, décrits par Albert Hirschman que sont
« loyalty », « Exit », et « Voice », ces deux
derniers remettants en cause la coopération.
Effectivement,
les salariés peuvent décider de démissionner (Exit) ou de revendiquer (Voice).
De plus, la coopération peut entraîner une mauvaise compréhension entre
salariés, de l’égoïsme, ou une implication qui peut être perçue comme
intéressée par les collègues. Par ailleurs, si la coopération est défaillante,
des risques d’échec sont inévitables. Prenons l’exemple d’ARAMIS, où la RATP
avait pour projet de moderniser le métro avec des petits véhicules automatisés
qui circuleraient en continu. C’est en raison des confrontations entre les
différents acteurs impliqués, que la RATP s’est vue abandonner le projet
puisqu’il aurait abouti sur une sorte de VAL, le métro de Lille, le seul qui
n’appartient pas à la RATP.
La
coopération dans l’entreprise est donc importante mais elle reste limitée. La
mauvaise utilisation de ce processus peut conduire à l’échec et entraîner des
conflits au sein de l’entreprise.
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